la famine en afrique

A présent nous connaîssons la gravité des conséquences de la faim en Afrique, il est important de savoir si elles peuvent être combattues et si l’on peut nous même contribuer à la lutte contre ces injustices qui enlèvent chaque année la vie à des millions de personnes. heureusement ces injustices peuvent êtres combattues, car il existe de nombreuses associations, publiques ou privées, et autres procédés qui viennent en aide aux affamés.

Quels sont-ils ?

Comment fonctionnent-ils et comment puis-je moi-même lutter, ne serait ce que de la forme la plus simple possible, contre la faim et les injustices ?

Parmi les différents types d’aides, la plus répandue est sans doute l’aide alimentaire, même si elle est accusée de freiner le développement de l’agriculture dans les pays qui la reçoivent et est souvent fort mal utilisée.
L’aide aux tiers monde est distribuée par des organismes internationaux. L’aide directe est le fruit de l’accord entre deux pays (ou plus) : prêteurs, donateurs et un pays bénéficiaire. Une troisième forme d’aide est assurée par des organismes internationaux privés.

Les organisations internationales

Les organismes internationaux à l’origine de l’aide au Tiers monde sont en général liés à l’Organisation des Nations Unies (ONU), mais il existe de nombreuses autres organisations, telles la Banque mondiale, qui regroupe la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), l'Association Internationale de Développement (AID), la Société Financière Internationale (SFI); la FAO (Food and Agriculture Organization), qui est en charge du programme de l'ONU pour le développement et qui, chaque année depuis 1946, organise une journée mondiale de l’alimentation.


Les ONG

Les organisations non gouvernementales (ONG) sont innombrables. Généralement composées de bénévoles, elles mènent des actions aussi bien d’ordre religieux que professionnel. Voyons quelques exemples d’organisations non gouvernementales.
- la croix rouge : La croix-rouge a une action très générale, d’ordre médical mais aussi social :« la Croix-Rouge a pour vocation de prévenir et d'apaiser toutes les souffrances. », telle est la présentation de cette organisation mondiale que l’on peut trouver sur son site officiel, www.croix-rouge.fr.
- Action contre la faim : Un autre exemple est celui de « Action contre la faim », association composée de médecins d’intellectuels, de journalistes bénévoles. Crée depuis 1979 et forte de ses 20 ans d’expérience, elle a entre autre aidé l’intégration des réfugiés Afghanistan en Palestine et contribué à la création d’autres organisations similaires qu’elle soutient toujours. Voir également son site internet ou vous trouverez aussi les liens des organisations citées ci-dessus : « http://www.acf-fr.org ».

Une insuffisance qualitative ou quantitative de la ration alimentaire nécessaire à un bon fonctionnement de l’organisme peut entraîner de très nombreuses maladies, plus graves les unes que les autres, et souvent liées à des carences nutritionnelles. Mais cette insuffisance peut installer chez l’individu des conséquences bien plus graves, comme un état de faiblesse psychologique qui l’empêche de s’épanouir. En tout cas, quelle que soit la maladie due à la faim, c’est dans la plupart des cas la mort que va trouver l’affamé, s’il n’est pas soigné et nourri rapidement. Il est donc important que chacun d’entre nous sache ce que plusieurs millions de personnes dans le monde endurent en ce moment même.

Il faut tout d’abord savoir que les besoins quotidiens d’un homme en bonne santé sont de 2400 calories par jour, de 1830 pour un enfant de 7 ans et de 2900 pour un adolescent de 15 ans (Un grand nombre de pays africains ont une moyenne de 1700 calories digérées par jour, hommes, femmes et enfants confondus).

Les maladies dûes à l'insuffisance alimentaire sont multiples :

-Le kwashiorkor

Définition: Manque de substances essentielles pour le métabolisme du corps pouvant être dû à un apport, une digestion, une absorption ou une utilisation inadéquats, à des pertes excessives par le biais des canaux excréteurs ou suite à des pertes excessives imputables à un parasite tel que l'ankylostome ou le ténia.
Le kwashiorkor : « Maladie de l’enfant sevré quand son cadet vient de naître »est la traduction de Kwashiorkor en dialecte ashanti du Ghana. C’est est une maladie qui touche principalement les enfants et qui résulte d’une alimentation pauvre en protéines. C’est en Afrique tropicale et équatoriale qu’elle est sévit le plus, mais on le retrouve également dans tous les pays en voie de développement. Le kwashiorkor touche essentiellement les enfants entre 6 mois et 3 ans, au moment du sevrage (arrêt de l’allaitement maternel). En effet, tant que l’enfant est alimenté par le lait maternel (qui apporte une alimentation équilibrée et riche en protéines), il ne montre pas de déséquilibre protéïnique ; Après le sevrage, l’enfant adopte la nourriture essentiellement végétale des adultes comprenant de la bouille de céréales, de tubercules ou de bananes, plantains pauvres en protéines. Ce sont là les premiers signes de la maladie. A cette période de sa vie, l’enfant a d’énormes besoins en protéines, pour une croissance normale. La maladie du kwashiorkor s’associe également à une carence en certains minéraux comme le fer, le zinc ou les vitamines.
Les enfants présentent alors de nombreux symptômes, tels l’apathie, l’anorexie, la fonte musculaire, des pâleurs ; un retard de croissance, l’Oedème (gonflement) des membres inférieurs, le ballonnement abdominal (s’accompagnant d’une augmentation de volume du foie) avec stéatose (surcharger graisseuse), des lésions cutanées, des troubles psychomoteurs... L’évolution de cette maladie est mortelle et sans traitement, c’est pourquoi il faut à tout prix éviter l’infection dès ce plus jeune âge.

- La cécité

Une carence en vitamine A peut conduire à une déficience de la vision nocturne, à des lésions oculaires et dans certains cas graves, à la cécité. Plus de 200 millions d’enfants de moins de 5 ans risquent des carences en vitamine A, et donc de perdre la vue à tout jamais.

- le béribéri

Le béribéri est une maladie due à une carence en vitamine B1, ou thiamine. L’homme ne pouvant fabriquer cette vitamine, elle doit donc être prélevée dans l'alimentation (huiles, graisses, manioc, sucre raffiné…). Plusieurs facteurs influencent l'absorption et le métabolisme de la vitamine B1, et modifient ainsi les besoins quotidiens, comme l’apport calorique en sucres, la grossesse, l’allaitement, le traitement médicamenteux…
La maladie du béribéri est fréquemment observé en Extrême-Orient, et plus généralement dans les pays en voie de développement où elle est surtout due à la consommation de farine de riz dépourvue de vitamine B1. Dans les pays développés, la carence en vitamine B1 touche principalement les alcooliques et les personnes qui suivent un régime particulier (baisse de l'apport, diminution de l'absorption ou du stockage).
Le béribéri se caractérise par des troubles sensitifs, circulatoires et sécrétoires. On distingue alors deux formes du béribéri. La première est celle du béribéri sec, qui atteint le système nerveux de trois sortes : la neuropathie périphérique (caractérisée par une diminution des fonctions sensitives et des réflexes ainsi qu’une paralysie affectant le plus souvent les membres inférieurs), l'encéphalopathie de Wernicke (béribéri cérébral caractérisée par une incoordination des mouvements volontaires, une détérioration mentale et un état de confusion global qui peut progresser vers le coma et la mort), puis le syndrome de Korsakoff (caractérisé par une amnésie, une baisse de la capacité d'apprentissage et, habituellement, une fabulation). Le second type d’atteinte est le béribéri humide, caractérisé par une vasodilatation qui entraîne une augmentation du débit cardiaque, une insuffisance cardiaque et une rétention de sodium et d'eau. Dans ce type d’atteinte, la lésion cardiaque peut conduire à la mort parfois en quelques heures ou en quelques jours.
Pour y remédier, il faut donc que la victime absorbe le plus rapidement possible un certain nombre de vitamines, dont la thiamine.

- le scorbut

Le scorbut est une maladie développée lorsque la carence en vitamines C se prolonge du fait d’une alimentation pauvre en légumes verts et de fruits crus. Il se caractérise par une faiblesse générale, des douleurs osseuses et des hémorragies au niveau des muqueuses, en particulier les gencives.

- La pellagre

La pellagre est une maladie métabolique provoquée par une alimentation uniquement à base de mais, ce qui entraîne une carence en acide nicotinique, en vitamines B2 ou PP. Les symptômes sont variés : altération de la peau et nerveuses, lésions des muqueuses de la bouche ; insomnie, fatigue voir dépression et démence.

- La rachitisme

Cette maladie des os touche principalement les enfants et se rencontre dans les populations dont la formation de vitamines D ne parvient pas à combler le manque de l’alimentation.

La famine en Afrique est le bilan désastreux de nombreuses causes. Que les gens aient faim en Afrique au 21ème siècle n'est ni inévitable, ni une fatalité et ni moralement acceptable. Les causes à l'origine de la faim sont les suivantes :

La pauvreté, la mauvaise gestion de l'agriculture, les conflits politiques, les règlementations commerciales injustes, les maladies comme le VIH, la crise économique et les changements climatiques.

De nombreux pays africains sont touchés par cette crise alimentaire : Burkina Faso, Burundi, Côte-d'Ivoire, Erythrée, Ethiopie, Guinée, Kenya, Lesotho, Liberia, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger, Ouganda, République centrafricaine, république du Congo, république démocratique du Congo, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Tchad et Zimbabwe.

L'Afrique subsaharienne, entre 1990 et 1992 comprenait 169 millions de personnes touchées par la malnutrition, entre 2003 et 2005 elle en compte désormais 212 millions. on remarque que contrairement aux autres continents comme l'Asie, l'Afrique s'enfonce dans la famine.

La conjugaison des crises alimentaires et économiques a fait grimper le nombre de personnes affamées à des niveaux sans précédent: plus d'un milliard d'êtres humains sont sous-alimentés, selon les estimations de la FAO en 2009.